Pour notre dernière journée dans la banquise, pas de nouvelle rencontre d'ours mais un phoque

... du groenland avec son joli pelage en camaïeu de gris

 

disproportion totale entre la taille de la tête et celle du corps

 

 

encore un beau ciel

 

 

 

et de belles couleurs sur les montagnes qui se profilent un peu plus au sud... non... nous ne sommes plus bien loin de la terre ferme

 

 

Tout le monde est occupé à mitrailler les fulmars... moi je résiste... juste une mouette tridactyle d etemps en temps

 

Mais tout à coup, nous apercevons une famille de phoques barbus (ou du moins 2 adultes et un bébé trop mignon)

 

qui ont l'air serrés les uns contre les autres

 

 

mais ce n'est qu'un effet d'optique... en fait ils ont leurs aises !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maman surveille amoureusement sa progéniture

 

Rigolo de voir comme le petit suit du regard les oiseaux qui le survolent

 

 

 

amour maternel

 

 

Mais comme ils commencent à s'agiter un peu, nous poursuivons notre chemin et leur foutons la paix

Un peu plus loin... à nouveau 2 phoques barbus... des frères siamois 

 

 

 

 

Avec tous ces phoques, on se demande un peu pourquoi il n'y a pas d'ours dans le coin !  

 

 

 

 

Me voici de retour et je n'ai que quelques photos prises d'avion et au smartphone () à vous proposer... surtout prises à l'aller parce que j'ai apprécié la vue en décollant de Svalbard mais aussi peu après avoir redécollé de Tromsø... le retour a été moins fructueux

 

décollage face au presque soleil vers 15h30 (notre avion avait atterri avec presque une heure de retard à LYB mais on a tout rattrapé avant d'arriver à Oslo... trop forts !)

 

 

Vue sur les antennes de Svalsat (hublot un peu cradingue mais bon...) et j'ai jonglé comme j'ai pu mais difficile de se débarrasser des ailes de l'avion même en s'asseyant presque au fond de l'avion

vous pouvez les compter si vous n'avez que ça à faire 

 

Les environs de LYB... encore un peu de neige sur les hauteurs, je crois bien que tout a fondu entre temps.

 

le glacier sur la gauche c'est Longyearbreen, le glacier de Longyear et la zone blanche derrière la ligne de crête plus ou moins à droite du glacier, c'est Larsbreen, le glacier de Lars.

 

On continue à monter gentiment

 

 

 

Van Mijenfjorden

 

Là on commence à mieux comprendre pourquoi on dit que Svalbard est essentiellement couvert de glaciers !

 

 

 

 

 

 

 

J

 

Je mets plein de photos de glaciers pour que Heïdi Superstar puisse suivre l'évolution de ses "bébés" 

Ensuite ça s'est couvert, mais comme je le disais, c'est redevenu assez intéressant après avoir décollé de Tromsø vers 17h30

un début timide

 

 

mais une heure plus tard des tons rose violacés tout à fait intéressants 

 

 

 

 

et un bon coucher de soleil bien rouge en arrivant à Gardermoen (l'aéroport d'Oslo) mais avec cette connerie de smartphone, le rendu des couleurs, c'est pas ça !

 

 

 

 

Au retour, purée de pois... on a eu le droit d'apercevoir le paysage que quelque secondes avant d'atterrir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'extrapole un peu la catégorie météo-climat à durée du jour...

ça commence à sentir le début de la fin... même en cette journée de grand beau temps (une rareté ces derniers temps), le soleil n'arrive pas à m'atteindre... je sens bien qu'il est là, juste derrière la montagne mais il n'a plus la force de monter assez haut , ni à gauche de Sukkertoppen (photos au smartphone, sorry !)

 

ni à droite

C'est donc la fin des haricots... en théorie,  le dernier jour où on peut voir le soleil depuis la ville, c'est le 15, mais encore faut-il que le ciel soit dégagé, et encore faut-il être au bon endroit... ou tout simplement être là !! parce que je migre vers le sud pour quelques jours : direction Oslo, retour le 11.

 

Je pense donc pouvoir dire que la dernière fois que j'aurai eu l'occasion de voir le soleil ici cette année aura été le 6 octobre (photo aussi au smartphone et à travers la vitre... encore plus sorry !)

 

Je ne sais pas si vous entendrez parler de moi avant le 11... on verra bien... en attendant, vous pouvez réviser 

Et voilà ! c'est la crise !

Je savais que je devais me dépêcher d'écouler les photos de la dernière expé photo avant le début de la saison des aurores mais c'est foutu ! Mauvais timing !!!

Et pourtant la météo n'est pas super favorable, mais bien plus que ce que nous annoncent les prévisions météo... il suffit d'une petite éclaircie au bon moment et boum ! une centaine de photos ! 

C'était le cas hier : une grosse explosion très brève que j'ai admiré depuis ma cuisine tout en m'habillant un peu plus chaudement

 

 

Dans ces moments-là, je suis contente de payer 100 euros de plus que ceux qui n'ont pas de fenêtre de ce côté-là !

Mais ça n'empêche que c'est quand même mieux de sortir et d'essayer de trouver les coins les plus sombres dans les environs (pas le temps d'aller ailleurs... ça n'avait pas l'air parti pour durer) en faisant gaffe : il a neigé hier mais ça s'est réchauffé dans la journée et ça a fondu puis partiellement glacé... un truc à choir et bousiller un appareil ça ! 

 

Le temps que je sorte, c'était beaucoup plus faible mais plus structuré et plus coloré... enfin moins mais avec plus de couleurs différentes : quand c'est trop intense, le vert écrase le reste

 

 

 

 

 

 

 

Le combat entre l'aurore et les nuages filant à pleine vitesse... ça devait souffler plus que je ne croyais

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On a plus à espérer avoir de la neige qui tienne, ce qui égayerait le paysage... (si si Odilon, la neige ça égaye !)

 

 

 

 

 

Bon, ma séance d'aurores n'a pas été à la hauteur de mes attentes... j'ai raté la meilleure partie apparemment et le temps de m'habiller et prendre le matos, il n'y avait plus grand chose qui se passait.

J'en finis donc une bonne fois pour toute avec notre ours nageur que j'ai abandonné à la va vite hier. On en était resté à un ours dépité arrivant là où un phoque gisait quelques secondes plus tôt...

un peu de reniflade pour s'en assurer

 

puis notre ours s'ébroue...comme pour se débarrasser à la fois du surplus d'eau et d'une bonne dose de dépit 

 

 

puis il se décide à poursuivre sa route, ouvrant la gueule comme pour mieux saisir une nouvelle odeur à suivre

 

 

 

 

 

et ça a l'air de marcher

 

Il repart d'un air tout aussi décidé... juste interrompu par un accident de parcours (décidément, c'est pas son jour)

non ! ce n'est pas la séance de séchage tant attendue, il s'est juste vautré quand la glace a cédé sous son poids 

 

Il est temps de lui faire nos adieux... nos chemins se séparent... 

 

 

 

Il nous reste à lui souhaiter bonne chance et bonne chasse, et nous reprenons notre pèlerinage dans la banquise à la recherche d'un autre ours.

En attendant, on se contente d'admirer la glace

et la lumière

 

 

 

 

 

 

 

et une mouette ivoire qui nous regarde d'un air penché et canailloux

 

Le bateau est arrêté, bien calé dans la glace, pour la "nuit" en espérant qu'un ours vienne nous rendre visite. Statistiquement, il y a peut-être plus de chance qu'un ours nous trouve plutôt que nous le trouvions  Effectivement, vers 1h30-2h, alors que le plus gros des troupes est allé se caler dans les bras de Morphée, nous observons un ours qui marche en zigzag et semble s'approcher de nous... mais il ne viendra jamais plus près qu'1 km environ et alors que nous allions réveiller les autres, l'ours a changé de cap et s'est éloigné... les autres ont pu dormir tranquilles. C'était donc l'ours n°5... pas coopératif...

Vous avez donc compris : on a fait un gros progrès symbolique, nous sommes passés au lendemain = le 31 août