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Dernière étape... Eidembukta
On progresse... nous passons au récit du 2 septembre, dernière journée du voyage...
Le but était de faire un arrêt pour photographier les morses (aïe aïe... danger ! j'ai "peur" des morses depuis les 3000 photos de 6/7 morses en avril !) très tôt le matin quand nous passions à Poolepynten... mais pas de réveil matinal... et pour cause : il n'y avait qu'un morse quand le bateau est passé. Ouf ! on l'a tous échappé belle, autant vous que moi...
Précipitée sur le pont dès que j'ai émergé le matin, j'ai juste pu apercevoir Prins Karl Forland dans le lointain.
De dépit (), nous nous rabattons sur l'autre côté et la côte ouest de Spitsbergen, direction Eidembukta, baie dans laquelle j'avais été un an avant avec Arctica II pour la même raison, avec la même stratégie... lol
(carte toposvalbard.no, en rouge Poolepynten, en bleu Eidembukta, en vert l'écurie)
Tout à coup, branle-bas de combat : un ours a été observé nageant dans la baie, tout près de la rive... on observe, on cherche, on zieute... plus rien de visible... après quelques temps, on tente une sortie en zodiac pour voir si l'ours a gagné la terre (le but n'est pas de poursuivre en zodiac un ours nageur !! ). Je lève tout de suite le suspense : on ne trouvera pas l'ours mais cette petite virée fut un régal.
La lumière était merveilleuse (belle lumière d'automne), sauf le long de la côte le paysage couvert d'un saupoudrage de neige façon sucre glace... comme j'aime ... Avec un ours, ça aurait été too much!!
Plein de jolis rochers avec des formes pas habituelles ici et de jolies couleurs,
Ce paysage semble tout droit sorti d'une peinture, non ?
on s'est bien amusé en zodiac
Faute d'ours, on s'est contenté d'un goéland marin, relativement rare au Svalbard... pas le goéland bourgmestre qu'on rencontre partout... pour les distinguer, c'est facile : le plumage est noir au lieu d'être gris
en contre-jour, c'est moins facile à distinguer !
Quelques bécasseaux violets... on en a des centaines, voire milliers près de Longyearbyen... ce serait trop simple... pourquoi ne pas aller les photographier à pétaouchnoc avec un gros téléobjectif sur un zodiac remué par les vagues...
Bon... un gros avantage c'est qu'ils n'étaient pas bagués... contrairement à la très grosse majorité de ceux qu'on trouve près de Longyearbyen
celui qui nous étudie
celui qui nous snobbe
et quand il n'y en a plus, y en a encore
ça grattouille et ça chatouille
Mais on a aussi eu droit à des phoques... mais pas barbus cette fois...
à suivre !
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Commentaires
Lumière rasante, sublime!
Oui, j'en garde un super souvenir