Contre toute attente, j'ai eu l'occasion de tester pour vous l'hébergement le moins cher de Longyearbyen... l'hôpital !

Jeudi après-midi, j'ai commencé à avoir des vertiges et à me sentir nauséeuse, jusqu'à ce que je finisse par vomir... c'était le moment de fermer de toute façon et comme la distance pour aller à l'hôpital est plus courte et le parcours moins scabreux que pour rentrer chez moi, j'ai décidé d'y aller faire un saut... avec dans l'idée de repasser à la galerie sur le chemin du retour pour faire la caisse... Mais de l'hôpital, je ne suis ressortie que le lendemain matin... Petit coup de stress parce que c'était justement le jour où on réceptionnait un groupe pour notre 1ere croisière été + un bateau de croisière à 600 passagers en ville, j'avais toutes les clefs et je ne savais pas si je serais en état d'aller travailler...

Après une fin d'après-midi assez pénible, ils ont fini par me donner quelque chose pour que j'arrête de vomir dès que je bougeais la tête, j'ai eu droit à une prise de sang, une perf et j'ai presque réussi à dormir une nuit correcte. 

Au petit matin, sur mes propres recommandations (en Norvège, il semble qu'il faille prendre en charge soi-même son traitement), on m'a donné à manger des tartines et du thé... vu que je n'avais rien avalé depuis la veille vers 13h et que tout était reparti dans l'autre sens, c'était sans doute pas du luxe...

Diagnostic incertain mais ça allait beaucoup mieux vendredi et je n'ai ouvert qu'avec un quart d'heure de retard : inflammation du nerf vestibulaire de l'oreille ou VPPB (vertige paroxystique positionner bénin) ou un truc pas en place dans le dos/la nuque... personnellement je vote pour cette option, le médecin penche pour leVPPB... on verra si j'arrive à mettre la main sur la physiothérapeute.

En tout cas, l'aventure a été étonnamment peu coûteuse : 50,- NOK (environ 5 euros et des brouettes) pour la prise de sang.

Donc pas de blog jeudi et vendredi, j'ai jugé qu'il n'était pas judicieux de passer du temps sur le portable dont j'avais de toute façon oublié le chargeur au boulot.

Et donc, aujourd'hui, vous avez le droit à quelques photos de ce qui s'est passé la semaine dernière : le marathon du Spitzberg : mon plan était d'aller juste faire un saut pour prendre quelques photos pour marquer le coup, mais les coureurs me voyant prendre des photos du prédécesseur semblaient en attendre de même pour eux-mêmes, et je n'ai pas osé m'échapper avant qu'il y ait un trou dans le peloton. Bilan, environ 500  photos dont je ne sais trop quoi faire parce qu'il y a des photographes officiels qui vendent leurs services donc je ne veux pas interférer. J'en partage en tout cas quelques unes avec vous, peu de chance qu'un coureur atterrisse sur ce blog ! 

Je choisis aussi des photos plutôt neutres...

la voiture de la Croix Rouge

Le coureur qui se lâche dans la descente après la montée qui coupe les jambes.... comme si c'était pas assez dur un marathon, ils ont des dénivelés et des changements de revêtements 

Certains ont l'air de souffrir à mort

d'autres prennent la pose

Il faut dire que je n'ai pas tout compris au système de numérotation, s'il y a une logique dans les dossards (pas dans le dos d'ailleurs) ou pas mais certains couraient le semi-marathon et d'autres le marathon, et à l'heure où j'étais en faction les 2 se mélangeaient.

Des coureurs de tous âges

Le 167, je le reconnais de l'an dernier... un accro ;)

Tout ça sur fond de glacier... pas de quoi se plaindre pour la vue

Au passage, en regardant les photos à nouveau, j'ai reconnu l'infirmier qui était de garde "ma" nuit ;)

Certains ont même l'air heureux de vivre !

Même celui qui drague en courant

N'oublions pas le lièvre

Pour moi, cela restera toujours un mystère 1) de savoir pourquoi on s'impose ça 2) comment on peut être capable de courir 42  km... Même 21.... ça me paraît  plus jouable à ski

Enfin, certains prennent ça sur un rythme tranquille... j'aime !