• Un peu plus au Sud

    Me voici de retour de mon périple dans le "sud"... 

    Je commençais par 3,5 jours à Tromsø. ça m'amuse toujours quand on parle de l'arctique à Tromsø. Il y a arctique et arctique, vu de chez moi, ça ne me paraît pas si arctique que ça, mais moi je suis dans le haut arctique.

    L'objectif était multiple :

    - comparer leurs aurores aux nôtres puisque tout le monde me dit que les aurores sont bien plus fortes à Tromsø et que chez nous c'est de la rigolade

    - voir et photographier des orques et baleines à bosses

    Pas du tout le même équipement photo pour les 2. Je suis donc partie chargée comme une bourrique.

    Commençons par les orques. J'avais étudié la question. Il se trouve que depuis qu'elles ont été observées près de Tromsø pour la 1ere fois en 2011, elles migrent chaque hiver un peu plus vers le nord et les 2 dernières saisons, elles ont surtout été observées près de Skjervøy, à 120 km de Tromsø. Donc pour un tour à la journée, ça fait loin et soit il faut partir aux aurores (et même plus tôt), soit il faut prendre un bateau qui va vite. ça a été mon choix et le bateau je le connais bien puisqu'il vient ici l'été. 20 noeuds, donc environ 3h aller pour arriver dans la zone "utile".

    Tant qu'à faire le tour, j'avais pris l'option zodiac en espérant voir les orques sous un angle un peu plus bas et peut-être d'un peu plus près. Ce que je ne savais pas, c'est que les zodiacs venaient de Skjervøy et en attendant de venir nous chercher, ils avaient repéré les lieux et trouvé les orques en nous attendant. C'est un peu triché, mais vu qu'on n'avait qu'une bonne heure sur place valait mieux qu'ils les aient trouvées d'avance.

    Un peu plus au Sud

    cliquer sur la photo pour la voir grande et nette

     

    Un peu plus au Sud

     

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    Un peu plus au Sud

     

    Bon, faut bien avouer que ce n'était pas parfait. Déjà, il faut planifier parce que les places sur les zodiacs sont limitées : 2 zodiacs à 12 max pour un max de 145 passagers sur le bateau (on était 100 ce jour-là).

    Ensuite, on est installé avec un boudin entre les jambes : mobilité 0, les angles bas au ras de l'eau tu oublies, visibilité nulle vers l'avant avec 6 personnes dans le champ de vision. Mais j'ai eu du pot, elles étaient souvent de mon côté mais la belle lumière était de l'autre. Changer d'objectif relève de l'équilibrisme.

    Un peu plus au Sud

     

    En plus, des vagues (mais pas trop), peu de lumière (la saison "sombre" venait de se terminer même si on ne pouvait pas voir le soleil)

    Un peu plus au Sud

     

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    Par moment, une orque émergeait juste à côté de nous

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    Maman et bébé

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    Les orques "végétariennes" de l'Atlantique nord (= celles qui se nourrissent de poisson comme harengs et maquereaux) font partie des plus petites. Les mâles, plus gros que les femelles, peuvent atteindre 6,5 m. Leur aileron dorsal peut atteindre quasiment 1,8 m pour les mâles.

    L'aileron dorsal est légèrement courbé vers l'arrière chez les femelles.

    Ce sont des animaux très sociaux entre eux et souvent envers l'être humain: elles viennent souvent rendre visite aux bateaux et il n'y a pas d'exemples d'attaque en milieu naturel (il y a eu des attaques mortelles en parc marin par des orques "traumatisées"). Certains ont même l'idée saugrenue de plonger avec, avec ou sans bouteille... non merci ! c'est pas pour moi!

    Un peu plus au Sud

     

    Les jeunes restent avec leur mère ou avec leur grand-mère qui joue les babysitters.

    Un peu plus au Sud

     

    à suivre

     

     

    « Eclipse pénombraleEncore un peu d'orques »

  • Commentaires

    1
    Patrick Audoux
    Jeudi 23 Janvier 2020 à 19:23

    C'est effectivement du sport à photographier ! Très rapide et difficile de prévoir où ils (elles ?) vont sortir. Il y en avait un joli groupe au large d'Andenes. Une française y vit quasi à temps plein pour les étudier. J'en ai photographié aussi entre l'Ile de Vancouver et le continent canadien, différents, plus gros... mais jamais totalement hors de l'eau. Donc toujours assez frustrant pour la photo, l'idéal restant bien sûr en plongée mais ce n'est pas mon truc non plus, mais quel bonheur de les cotoyer. 

      • Vendredi 24 Janvier 2020 à 20:13

        Apparemment, plus tôt dans la saison, il est arrivé quelques fois qu'elles fassent du  "spyhopping" : sortir un tiers du corps au dessus de l'eau à la verticale pour observer ce qui se passe et observer les bateaux. Là, on était plutôt en fin de saison, elles devaient être blasées ^^

         

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